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Champagne Gaston Révolte 1er cru

CINQUANTE ANS D’ACTIVITÉ DANS LE SÉZANNAIS ET PLEIN DE PROJETS 

 

DONT CETTE CUVEE IMMERGEE AU FOND DE L’OCEAN LE DON DE LA MER : CHAMPAGNE D’IMMERSION

 

CHAMPAGNE REVOLTE 1ER CRU HELENE

 

 

De père en fils, même combat pour une terre propre, une vigne saine, même mode de vie
sur l’exploitation à Avenay-Val-D’or (petit village en lisière de la Montagne de Reims) pour élaborer un Champagne de Terroir. 

 

Sur les coteaux de Gaston Révolte à Avenay-Val-D’or, le cheval de trait au labour de son vignoble.

En 1963, Gaston Révolte, époux d’une vigneronne d’Avenay, met son nom sur l’étiquette. En 2013, cette marque fête son cinquantenaire. Son fils unique, Hubert Révolte, avec son épouse Hélène, vigneronne narbonnaise, sont aux commandes. Ces jeunes ont la ferme volonté d’élaborer un vin de cru comme en Bourgogne et mettent tout en œuvre pour y parvenir.


Dès 2006, le domaine viticole Gaston Révolte réintroduisait le cheval de trait dans ses vignes pour les labourer et débarder la vendange, du jamais vu! Une première en Champagne! Un hom­me et un cheval marchant dans les rangs de vigne, l’image peut paraître désuète, mais cette technique ancestrale respecte la terre et la préserve des tassements. Hubert n’était pas cavalier mais son bon sens a plaidé pour une culture naturelle.


La rencontre avec le bourguignon Axel Bizouard, formateur en traction équine, et le meusien Robert Champion, éleveur de chevaux de trait ardennais, l’ont convaincu: «Le travail du cheval dans la vigne permet de recréer les équilibres naturels, de revivifier les sols et d’amélio­rer la résistance des plants au prix de six passages dans l’année». 

 

Hélène Revolte

 

Hélène Raconte : 

Quand on aime, on ne compte pas. Hu­bert entretient ainsi, avec trois ouvriers, sa propriété composée de cinq hectares en 1er Cru sur Avenay-Val-D’or et d’un hectare, toujours en 1er Cru, sur Mutigny, le village le plus proche, plantés à 90 % en Pinot Noir et à 10 % en Char­donnay.
«Avant de faire du Champagne, je fais un vin et un Champagne de terroir», nous explique-t-il. Les anciens disaient qu’A­ve­nay se suffisait à lui-même lors de l’assemblage. C’est un village très val­lonné, tout en coteaux exposés dif­­fé­re­mment. Hubert précise: «Même les coteaux orien­tés au nord, près de la gare, n’étant pas entourés de bois, sont considérés comme hâtifs. Le terroir est très crayeux sur Ave­nay, un peu plus argileux sur Mu­ti­gny.

Je me sers de cette belle nature pour éla­borer un cru, un Champagne de village. Mon domaine est composé de plu­sieurs petites parcelles. Je vinifie coteau par coteau dans des cuves en acier émaillé de 25, 50 et 100 hectos. Je presse sur un “Coquard”… en inox, une curiosité!
J’élève mes bouteilles selon la grande tra­dition, les laisse plusieurs années reposer à dix mètres sous terre, dans les anciennes caves de l’Abbaye de Sainte Berthe datant du IXe et Xe siècle, puis les remue sur pupitres, tête en bas, d’un huitième de tour pendant quatre à six semaines.